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La
nuit de mardi 19 à mercredi 20 septembre 2000 a été
longue, mouvementée, parfois douloureuse. Un véritable déluge
a meurtri Marseille, faisant deux victimes et des dégâts
matériels très importants.
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Les quartiers de
Mazargues et Malpassé font partie des secteurs les plus touchés.
(LA PROVENCE jeudi
21septembre 2000.)
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Hier soir encore, dans le
parking du cours d'Estienne d'Orves en plein centre ville , plusieurs
dizaines de voiture étaient noyées sous les eaux.
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Les élèments
déchaînés n'ont épargné aucun quartier,
même si c'est l'hyper-centre de la cité phocéenne
qui a étè le plus durement touché par les pluies
diluviennes:des pluies qui sont tombées sans discontinuer jusqu'au
petit matin. Il faut remonter jusqu'en 1892 pour, paraît-il, trouver
une pluviométrie similaire!

Peur, doute, impuissance...Aujourd'hui
ces mots reviennent dans tous les témoignages et prennent tout
leurs sens.D'autant qu'au plus fort du déluge les 1500 hommes mobilisés,
sapeurs-pompiers, policiers, agents municipaux, d'EDF, de GDF, de la société
des eaux, de la D.D.E., les gens de la Croix-Rouge et de la protection
civile, n'ont pas pu répondre à toutes les demandes qui
affluaient par milliers.
Deux personnes âgées
ont été tuées, emportées par des torrents
d'eau alors qu'elles regagnaient leur domicile.Vingt autres personnes,essentiellement
pour des malaises,ont été hospitalisées et prés
de 90 devaient être évacuées momentanément
pour la plupart de leurs logements.
Un mois aprés, l'état
de catastrophe naturelle a été officiellement reconnu, pour
Marseille et neuf autres villes des Bouches-du-Rhône. Ce classement
en zone sinistrée va permettre aux habitants et aux entreprises
touchés par le déluge du 19 septembre d'être indemnisés
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Ici,
Les dégâts se sont révélés considérables
essentiellement en raison de la proximité du Jarret, tranformé
en torrent indomptable. |
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Les
bateaux mouillant dans le Vieux-Port ont eux aussi souffert des
précipitations diluviennes
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Bon
nombre de véhicules sont cloués sur place en raison
de l'inondation
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SOLIDARITE
La solidarité,
là-dedans, ce fut quoi ?
- On parlera
de ce bouche à oreille de voiture à voiture recommandant
surtout de ne pas s'engager vers telle ou telle voie;
- De ces
véhicule pris en poids sous la tornade, pour tenter de les
remettre dans un chemin plus ou moins droit;
-De ces
"où allez-vous, si je peux vous accompagner..."
-Et encore,
ceux qui se jetaient à l'eau pour en soutenir de plus faibles.Bien
plus que des presque riens pour beaucoup de richesse.
extrait de "La Provence" 10/2000
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