I-2 : HISTORIQUE

Percer les mystères du climat fut, par le passé, d'autant plus important pour l'Homme que sa survie en dépendait entièrement (notamment pour l'obtention des récoltes nourricières).

C'est Aristote, en 340 avant JC qui rédige le premier ouvrage scientifique sur la géophysique et la météorologie.

D'autres grands savants de l'Antiquité, tels Théophraste ou Pline l'Ancien, se penchèrent aussi sur la question.

Néanmoins, jusqu'au XVIème siècle cette science, fondée uniquement sur l'observation, reste très incertaine, donnant naissance à nombres de croyances, dictons et autres proverbes.

En 1643, le physicien italien Toricelli invente le baromètre et, cinq ans plus tard, le mathématicien, physicien, philosophe et écrivain français Pascal démontre que la pression chute avec l'altitude. Santorio, quant à lui, invente le thermomètre.

En 1783, le physicien Charles utilise le ballon pour prendre des mesures dans l'atmosphère. Il faut néanmoins attendre le milieu du XIXème siècle pour assister à la naissance de la météorologie moderne que l'on doit principalement à Le Verrier physicien, chimiste et astronome qui met en place en 1855 un réseau européen d'observation météorologique et de ses prévisions.

En 1858, apparaissent les premiers bulletins de prévision du temps, immédiatement publiés dans les différents journaux d'Europe.

En 1940, un calculateur électronique est mis au point pour réaliser une simulation d'évolution du temps à partir de données météorologiques enregistrées au préalable.

En 1950, la prévision numérique permet la naissance du Service Météorologique Mondial (organisation spécialisée de l'ONU) chargée de définir un système d'échanges, complet et rapide, des renseignements météorologiques entre les états membres.

En 1960, le premier satellite météorologique est mis sur orbite.Aujourd'hui, plus de 100 satellites ont été lancés. Météosat est le satellite européen d'observation.

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